with no loving in our souls and no money in our coats.
nom :g a u t i e r, un nom plutôt courant, plus que classique mais c’est le sien. / prénom :b e l l e, prénom à la douceur de la soie, la légèreté d’un plume mais une demoiselle pourtant si lourde de solitude. / date et lieu de naissance :tout le monde connaît le jour de la saint-valentin, jour de l’amour. cet hôpital, elle n’y a jamais mis les pieds, née dans une clinique privée à sainte-maxime / âge :2 0 a n s, encore une gamine pour certain. / nationalitéf r a n ç a i s e. cette france qu’elle aime tant. / métier :é t u d i a n t e, la sculpture, c’est l’art qui rythme ses journées et ses nuits d'insomnie. /situation financière :€ € € €. l’auto-suffisance, le porte-feuille de papa et tout va bien. / statut civile & orientation sexuelle :même c é l i b a t a i r e la rouquine ne se retourne que sur l e s h o m m e s. / groupe :alison dilaurentis / avatar :julia pasko.
« c’est encore aujourd’hui un majestueux et sublime édifice que l'église de notre-dame de paris. mais, si belle qu’elle se soit conservée en vieillissant il est difficile de ne pas soupirer, de ne pas s’indigner devant les dégradations, les mutilations sans nombre que simultanément le temps et les hommes ont fait subir au vénérable monument, sans respect pour charlemagne qui en avait posé la première pierre, pour philippe-auguste qui en avait posé la dernière. »
il semblerait que la vie soit douce, agréable. il semblerait qu’elle l’est un peu moins quand, dans nos mains, se trouve qu’un misérable torchon plutôt qu’un morceau de soie. c’est dans la seconde option que belle est née et a grandit. petite frimousse espiègle qui adore faire les plus belles pitreries même si elle est souvent seule avec sa douce mère. papa toujours en voyage d’affaire, jamais vraiment là. papa dont elle connaît la voix par cœur mais oublierait presque son visage à le voir si peu. comblée sous une montagne de cadeaux, comme s’ils allaient faire oublier à la rouquine que, pour la énième fois, noël se fera en tête à tête avec maman jusqu’a la sixième année de vie de belle. après ça, tout à changé. lentement, la noirceur s’est installée dans les cœurs des gautier mais surtout dans celui de belle. cœur devenu complètement noir malgré son jeune âge, une solitude encore plus présente et plus pesante. mais qu’as-tu fais, belle ?
belle grandit, mûrit -ou pas- et elle devient de plus en plus provocatrice, menteuse. belle, elle ne l’est qu’à l’intérieur. papa gautier n’en peux plus d’elle et il rentre de moins en moins et de moins en moins longtemps. heureusement, belle à quand même une distraction. de celle que personne ne pourrait la lui retirer au péril de sa vie. belle pourrait tuer si on lui apprenait que demain elle n’en pourrait plus sculpter. cet art si complexe devenu toute sa vie, une passion hors normes. heureusement, elle n’a pas que ça. elle a aussi quelques amis qui, parfois, viennent à la maison. cette grande maison qui semble si vide. si triste. si fade. rempli de tristesse, rempli d’ennuis. mais quand ses amis ne sont pas là, souvent, c’est cette paire d’yeux qui l’observe et qu’elle observe aussi. qu’elle embête aussi, parfois -tout le temps- mais elle l’aime bien. qui aime bien, châtie bien.
était-ce une si grande évidence ? oui. belle, devenue jeune femme, prend son envol -toujours avec le portefeuille de papa- et se met à étudier l’art, la sculpture plus exactement. est-ce évident qu’elle continu d'être à la fois un enfant de cœur et la garce que tout le monde déteste ? oui. est-ce si évident qu’elle continu encore d’espérer, un jour, recevoir l’attention de son père ? oui. mille fois oui. il y a bien une chose qu’elle n’espérait pas et qui arrive malgré tout : la solitude. elle est toujours présente, pesante, difficile à manier et impossible à s’en débarrasser. entre ses quartes murs si semble pourtant si froid, elle attend encore que la mort s’empare d’elle.
« tous les yeux s'étaient levés vers le haut de l'église. ce qu'ils voyaient était extraordinaire. sur le sommet de la galerie la plus élevée, plus haut que la rosace centrale, il y avait une grande flamme qui montait entre les deux clochers avec des tourbillons d'étincelles, une grande flamme désordonnée et furieuse dont le vent emportait par moments un lambeau dans la fumée. au-dessous de cette flamme, au-dessous de la sombre balustrade à trèfle de braise, deux gouttières en gueule de monstres vomissaient sans relâche cette pluie ardente qui détachait son ruissellement argenté vers les ténèbres de la façade inférieure. »
01. quel est ton signe astrologique ? verseau. / 02. ton parfum de glace préféré ? fraise tagada. / 03. quelle est ta chanson préférée ? chuck berry, peu importe laquelle. / 04. le film que tu adores ? la gloire de mon père et le château de ma mère. / 05. le personnage de friends qui te corresponds le mieux ? un mélange de tous. / 06. c'est quoi ton pêché mignon ? l’odeur du linge lavé & l’odeur de l’argile. / 07. est-ce que tu crois au surnaturel ? non. / 08. c'était quand ton premier baiser ? un garçon en primaire. / 09. tu es plus du genre action ou vérité ? tout dépend de mon humeur. / 10. c'est quoi pour toi le date parfait ? il n’y en a pas. c’est au feeling.
pseudo/prénom :écrire ici. / comment as-tu connu dlb ? : écrire ici. / âge :écrire ici. / ton personnage est :inventé/pré-lien/scénario / si pré-lien et scénario : @"prénom et nom"
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c’est un mot qu’on dirait inventé pour elle. #bellegautier.
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