nom :tassain qui s’écrit sur toutes les lèvres, tassain qu’on gueule à plein poumon. tassain, pointe de dédain et regards hautains devant quelques gamins qu’on traite de vauriens. / prénom :solal aux sourires soleil, solal qu’on réduit souvent à sol. solal qui claque sur le palet et résonne comme un rêve exotique. solal aux sourires soleil, solal aux couleurs vermeil. / date et lieu de naissance :dix décembre mille neuf cent quatre-vingt dix-sept à la frontière espagnole, dans une rue malfamée ou à l'arrière d'une bagnole. mystère qui s'est évanoui avec sa mère. / âge :vingt-trois ans qu'elle cherche un sens à son existence, des attaches, quelque chose. vingt-trois ans de colère enfouie et de sourires-prétextes. vingt-trois ans de mensonges. / nationalitéfrançaise sur ses petits papiers. / métier :artiste ça paye pas les factures. artiste, ça ne paye pas de mine. ça fait bien pour frimer. alors solal elle deale, en secret. /situation financière :y’a des tâches de moisissures au plafond de son appartement, et que des pâtes dans les placards. / statut civil & orientation sexuelle : trompée puis abandonnée. éternelle abonnée au célibat. tout haut elle clamera qu'elle n'a pas besoin de ça, au fond elle aimerait bien que quelqu'un l'attende dans le canapé quand elle rentre chez elle. un homme avec de grandes mains qui sentirait l'après rasage, bien que les courbes enchanteresses des êtres féminins accrochent son regard aussi parfois. bisexuelle qui a du mal à s’assumer, parce qu’elle a pas envie qu’on la traite de gouine dans le tieks. / groupe :spencer. / avatar :dajana rads.
trop discrète mais trop voyante, gamine exubérante qui rit trop fort, parle trop fort, qui comme le disent les grecs, pose son con sur la table, mais qu’in oublie pourtant dans l'ombre des gens raffinés, distingués, dans l'ombre des plus grands, des adultes. gamine restée coincée à l'âge où t'as pas le droit de parler, comme le chapelier resté coincé à l'heure du thé. mais gamine au cœur trop grand, qui se donne à bouffer au monde entier. insouciance mêlée d'innocence qui se fracassent à l'insolence, barrières inexistantes et l'envie de tout tenter sans jamais pouvoir y arriver. un souk, un bordel sans nom, les idées qui fusent et partent en vrilles, des phrases commencées et jamais finies. garçon manqué qui ne sait quoi faire de sa part de féminité. gamine qui aimerait pouvoir tout dire mais qui ne fait que mentir. effrayée par la vérité. fatigante, pour résumer, mais aussi fatiguée.
01. abandonnée à la frontière espagnole, ramassée par les services sociaux à six ans. elle s'est trimbalée d'orphelinat en orphelinat pendant un an : gamine trop turbulente, bagarreuse, dangereuse, sauvage disait-on. adoptée à l'âge de sept ans par les tassain, elle débarque à sainte-maxime avec l'intention de se faire accepter, juste pour une fois. et ça a été le coup de foudre. rapidement intégrée dans la fratrie, solal a lissé ses côtés rugueux pour se fondre dans le tas. pour ne pas perdre une famille qui l'aime pour de bon cette fois. / 02. trop gaffeuse, trop impulsive, trop bagarreuse. solal ne s'est jamais vraiment entendue avec les filles. solal a toujours voulu être un garçon, ressembler à ses frères. gamine qui troquait ses poupées barbie pour des chaussures à crampons et un ballon. ça a changé avec le temps, mais elle reste garçon manqué dans le fond. / 03. trop rêveuse, pas assez appliquée, elle n'a jamais été une flèche à l'école. trop occupée à dessiner, elle n'a jamais pris ses cours correctement. mais elle a fait l'effort. puis elle s'est barrée en st2a dès qu'elle a pu et a poursuivi ses études en arts à paris. solal ce qu'elle aime c'est peindre en grand, c'est exposer ses tableaux, dégueuler ses émotions sur de trop grandes toiles. / 04. considérée comme étant un ange par ses parents comparée à ses frères, solal garde des traces de son enfance turbulente. attirée par les mauvais coups et les plans bourbiers, c’est un véritable aimant à emmerdes. elle traîne toujours dans les mauvais coins, avec les mauvaises personnes. au fond, c'est ce qui lui permet de se sentir vivante. elle n'en garde pas moins sa gueule d'ange qui lui permet de passer entre les mailles du filet. / 05. ça fait quelques temps qu'elle poste régulièrement des reprises et quelques compos sur les réseaux et elle reçoit des retours plutôt positifs. solal, ça la motive. tout ce qui touche à l'art, elle plonge dedans. et solal elle aimerait bien qu'on reconnaisse son talent. / 06. toujours dans les rues à la moindre petite manifestation. solal elle expose ses idées, solal on la regarde avec un regard ahuri en la traitant de féminazie. et solal en joue, solal en jubile. elle lève le doigt face au monde entier, et solal ne baissera pas le poing avant de se retrouver entre quatre planches de sapin. solal n'a peur de rien ni de personne, c'est sûrement ce qui causera sa fin. / 07. solal grande gueule se fait toute petite dès qu'on parle de sentiments, dès qu'on parle d'amour. elle dit à tout va que tout ça c'est pour les nazes, pour cacher le fait qu'elle y croit. elle fuit la réalité qui crève les yeux. se pencher sur l'amour c'est se pencher sur qui on aime. et son regard ne sait plus sur quel corps se poser. attirée à la fois par les voix roques et les mains rugueuses, solal faiblit face aux courbes harmonieuses et aux talons-aiguilles de ces belles aux prénoms fleuris. mais solal, elle ne veut pas y croire. / 08. solal c'est une fana de manga et d'anime, attirée par la culture japonaise depuis toujours. elle a grandi avec naruto, personnage fétiche car orphelin comme elle, dernier de la classe comme elle, considéré comme un vaurien, comme elle. / 09. depuis qu'elle est adolescente, solal fait de la boxe et s'entraîne dur. c'est son échappatoire, c'est son refuge. ses parents l'avaient inscrite à l'époque pour qu'elle arrête de se battre avec ses camarades au collège. la boxe participe à canaliser la violence qu'elle accumule en elle depuis l'enfance. / 10. arrêtée plusieurs fois avec ses frères pour avoir vandalisé des devantures de magasins, des voitures, des vitrines. pour avoir volé des bonbons quand ils étaient gamins, des vélos quand ils étaient ados. pour avoir tagué la maison du pion qui en avait mis un en retenu, ou bien une voiture de flic qui traînait dans surveillance. le casier de solal n'est pas tout à fait vierge et ça n'est pas un secret.
le sol qui se dérobe sous ses pieds. un pas après l'autre. avancer. toujours avancer, ne jamais regarder en arrière, le menton levé et la tête droite. faut pas regarder la vie qui part en couilles derrière. maman éteinte sur le trottoir. maman ça sonne faux. elle ne l'appelle jamais maman. elle ne l'appelle jamais tout court. elle n'a pas de parent. sa famille, c'est son quartier. elle regarde les enfants qui s'en vont à l'école, ça lui fout un pincement au cœur. elle aussi, elle aimerait bien aller à l’école. mais elle n'a jamais foutu les pieds dans une salle de classe. elle sait lire quelques mots. c'est un vieux monsieur qui lui a appris sur son carton en échange de quelques dessins. depuis elle ramasse tous les livres qui traînent. souvent elle ne comprend pas grand chose, mais les mots imprimés sur le papier ça lui fait quelque chose. c'est rassurant. la couleur jaunie des pages, l'odeur qui émane des bouquins. le libraire pas loin l'a remarquée, et tous les vendredi elle sait qu'elle trouvera un nouveau trésor au pied de la devanture du magasin. mais elle ne va pas à l'école. et elle n'a pas vraiment d'amis. qui voudrait bien s'entendre avec une clocharde ? oliver twist des temps modernes, sauf qu'elle n'a pas vraiment trouvé d'gamins des rues comme elle. solitude. sûrement le mot qui résume le mieux sa vie jusqu'ici. pourtant elle s'enfuit toujours quand elle voit les services sociaux arriver. elle veut pas. faut qu'elle continue à voler du pain sinon elle sait très bien que la génitrice ne tiendra pas. puis un jour elle n'a pas ouvert les yeux. tout simplement. mais elle n'a pas pleuré. le soleil s'est enfin levé. elle a arrêté de lutter contre la clarté, elle s'est laissée dompter. on l'a enfin regardé comme un môme, un vrai. pas comme une bête des rues. pas comme un déchet. on lui a donné un nom et une maison. on lui a donné une identité, solal tassain. mais on lui a surtout donné une fratrie. on l'a accueillie, enfin. et elle s'est sentie aimée, enfin. c'est sûrement l'amour qui l'a sauvée. pourtant ça aurait pu commencer et finir comme ça, fuir la fatalité mais ne jurer que par la fatalité. se dire c'est ainsi et ainsi va la vie, laisser les jours défiler et tenter de gagner une place dans cette immonde société ou finir par se faire dévorer. mais solal, elle a été sauvée. elle sait pourtant qu'elle ne sera jamais en haut. puis elle s'est dit qu'il y a des gens qui ne sont pas fait pour briller. des gens qui sont faits pour rester en bas de l'échelle, pour que ceux qui se trouvent au sommet puissent y rester. pour qu'ils puissent regarder la plèbe trimer tous les jours pour se gagner son petit bout de pain. sous ses airs de gamine elle observe mais ne l'ouvre jamais, c'est des trucs de grands ça. puis solal elle n'a pas l'envie de se battre, c'est pas qu'elle n'a pas la rage au ventre, c'est qu'elle veut vivre maintenant et se battre pour maintenant pas pour demain. solal ne vit que dans le présent, et solal observe. elle observe sa vie qui doucement part en couille. solal elle aimerait bien pourtant, s'dire qu'elle est née pour briller. parce que solal elle a des idées plein la tête. ça fuse, tout le temps. ça va même trop vite pour elle. des vêtements, des sons, des mots. des toiles, immenses. elle garde tout ça dans des tas de carnets empilés dans sa chambre, dont un qu'elle emporte toujours avec elle. solal elle a peut-être de l'or dans les doigts mais elle prend jamais le bon chemin. solal elle fonce tout droit dans le mur.
01. quel est ton signe astrologique ? sagittaire. / 02. ton parfum de glace préféré ? melon. / 03. quelle est ta chanson préférée ? alright, supergrass. / 04. le film que tu adores ? little women. / 05. le personnage de friends qui te corresponds le mieux ? chandler. / 06. c'est quoi ton pêché mignon ? les fraises. / 07. est-ce que tu crois au surnaturel ? non. / 08. c'était quand ton premier baiser ? le collège, dans les toilettes des filles. / 09. tu es plus du genre action ou vérité ? action. / 10. c'est quoi pour toi le date parfait ? un endroit improbable, un joint et des bières ?
pseudo/prénom :noa. / comment as-tu connu dlb ? : / âge : / ton personnage est :pré-lien d'adèle tu connais. / si pré-lien et scénario : @"prénom et nom"
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