âge : L'âge incisif, 22, les prunelles encore marquées par l'enfance, la gueule éraflée par l'insouciance, terrain propice au bien et au mal qui chahutent, pour modeler cette graine de petit con. date et lieu de naissance : Le 23/08. Les vieillards qui parlent de lui comme d'un banlieusard, un outsider qui fait tâche sur la French Riviera, mais c'est plus facile de jouer au mec qui ne connaît pas les codes que d'assumer qu'on est né ici, qu'on est parmi les siens avec les privilégiés. nationalités, origines Plein sud, enfant de la caillasse et les rocheuses qui disparaissent sous l'eau. La même espièglerie que celle du mistral qui soulève ses chemises bigarrées. Les pommettes cramées, cicatrices brunies par le roi des astres, le sel encore piquant dans tous les pores de sa peau. Sa vie il la passe sur la plage, dans le sillon corsé des touristes auto-bronzés. Il déteste sa ville, mais il est amoureux de ses côtes et leur horizon de liberté. statut civil, orientation : Carne écailleuse quand on lui parle d'un lendemain. Prince minable des aventures d'une nuit, qui ne fait pas la guerre des genres. Papillonne à casser les couilles de tout le monde, à fracasser des destinées bien rangées et à devoir ramasser derrière lui la merde qu'il laisse. Tout ça c'était vrai jusqu'à l'été dernier, avant sa parenthèse enchantée. Tout ça c'était vrai jusqu'à ce qu'il soit oublié et que son naturel revienne au galop. situation financière : Sneakers usées, pulls effilés. Pauvre parmi les riches, médiocre parmi les puissants. Comble son estomac et ses fins de mois par des oracles d'une vie meilleure. Colère qui macère dans ses mâchoires, en horreur la collision des classes. Bikinis serrés et culs dorés aux UVS, Apple Watch pour compter leurs pas entre leur limo de toquards et sa plage adorée, cristallisent ses élans de rage. Aleissandre a pas besoin de futilités high-tec pour savoir que son pouls frôle les maximales quand l'injustice lui saute aux yeux. occupation :Gardien remplaçant d'immeuble, il dépanne celui qu'on appelle le barjo. Alei il est plus tolérant que les autres malgré un rictus badin pour se fondre dans une masse ignorante, il sait que ce n'est qu'un vieux sénile éclaté par une vie pas facile, comme tous les gens de son rang, finalement comme tous les autres occupants de la poussière et des ruelles malfamées du nord. Et rien que pour ça, l'ancien a tout son respect. à sm depuis : Depuis toujours et à jamais. Y a v'la les cieux qui l'attendent. Il crèvera sous le soleil cuisant, les yeux grands ouverts, fondus comme les ailes d'un Icare qui n'aurait jamais quitté la terre.
Gentil branleur pour les néophytes, bombe à retardement pour les intimes. La rage au bide, l'injustice qui rampe contre ses muscles. Asséché comme un type qui calme sa soif en aspirant la mer. De la génération des paumés, qui font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils n'ont pas. Un débrouillard ascendant flemmard. Gagner sa vie, expression à le faire gerber. Sirène des temps moderne, il a la fibre aquatique, le large dans le regard. Tout baigne pour lui quand il a les fessiers plantés dans les vagues, les pieds enfoncés dans les confins du monde. Le seul chateau dont il rêve il est fait de sable, crasse et de mégots de cigarettes. Paroles comme des jets de pierre, parle et pense après, quand il prend le temps de le faire. Il tient à son look dépouillé, mais qui n'est pas le fruit du hasard, sappé en vintage de la casquette aux chaussettes. Frappe la nuit avec des talons, use la piste de danse quand les grammes s'accumulent dans ses veines. Fêtard, tout lui passe sous le nez, de la poudreuse aux blondes peroxydés. Crampons aux pieds, il aime échanger quelques tires avec sa bande, des petits caïds, des minables au grand coeur, des gosses comme lui, qui survivent dans le chaos.
01. pour toi que représente la gossip ? : Un plaisir coupable malgré la désinvolture, ça le touche pas qu'il dit, il s'en fout qu'il assure. Alei est comme tout le monde, il aime cracher sa bile, expier ses vices dans ceux des autres. Y a pire ailleurs et ça le rassure. » 02. si tu devais te réincarner ça serait en quoi ? : Un crabe, entre mer et sable, à fouler la chaleur, existence de moiteur. Et surtout pour pincer les touristes qui dénaturent la flore de son paradis. » 03. sur une île déserte qu'emporte tu avec toi ? : Un couteau, graver son nom sur le tronc d'un palmier, faire savoir à ceux qui trouveront sa carcasse moisie qu'il était là. » 04. est-ce que tu as le pardon facile ? : Non. » 05. plutôt sucré ou salé ? : Salé. » 06. un conseil pour le toi plus jeune ? : Ton père n'est pas un héros.
prénom ou pseudo : Faust / âge : celui que tu me donnes / pré-lien ou inventé : inventé.
les anecdotes
Festival de rêves
Le monde, le monde, le monde Un pavillon de haine Une succession de scènes De nuages à mer bleue
dad is a bitch — Papa aime les p'tites jeunes, il aime les corps bien gaulé et foutre en l'air sa famille en s'envoyant des quarts de siècle. Y a même des oncles boursoufflés qui glissent à l'oreille des félicitations pseudos discrètes. Pas le temps de prendre parti, il est déjà traîné par sa génitrice dans une maison paumée, 2mètre carrés de jardin, une piaule partagée par les enfants perdus et heureusement un toit pour voir plus loin que la misère. Il passe son enfance la tête dans le ciel quand il n'est pas roulé dans le sable, à bouffer de l'écume. Épave qui flotte, gamin qui veut devenir un homme, mais quel genre homme quand la seule figure dans les parages est un couard.
foster (couldn't) care (less) — Sa famille gardait les enfants des autres pour le flouze et la bonne conscience. Pour récolter les compliments des voisines braillardes et les j'vous admire alors que le moindre geste d'altruisme leur fait peur à frémir. De passage, il y a eu les gamins Garnier, des petits miracles aux yeux de sa mère, tombés chez elle à point nommé après son divorce avec le père de Aleissandre. Fracassée brève dans leur quotidien miséreux. Elle s'est pris d'affection pour eux, au détriment de son fils au portrait de l'amoureux fuyard. Aleissandre il est jaloux, salement, vicieusement, surtout de la gamine angélique. Le parfait petit portrait qu'il pourrait fracasser pour découvrir comment, comment elle fait pour être aimée de sa mère.
life is a beach — La mièvrerie quand il la regarde. La mer qui se déchaine dans sa poitrine quand il pose ses lèvres sur les siennes, quand elle rit de ses canines saillantes et humides. Amour d'un été, amour ambré, myocarde en pleine conscience, infidélité à la Méditerranée et sa houle gracieuse. Il est tombé amoureux d'une belle Madonne qui se rêve actrice, qui a le calme du fracas des vagues, des plissures de l'eau. Aux robes fluides, qui drapent son corps évanescent. Il se découvre intrépide quand il aime, alors quand elle lui demande d'auditionner pour jouer dans la pièce de sa troupe de théâtre, il accepte. La fièvre insoupçonnable qui git sous sa peau se manifesta sur les planches et le rythme qui brûle sous ses pas embrasa l'auditoire. Il fait l'unanimité malgré son air boudeur et sa silhouette avachie. Rôle principal, tandem avec sa bien-aimée hypnotique. À la rentrée, le voilà inscrit dans une troupe de théâtre, à faire des impros alors qu'il joue déjà un rôle. Comédie blafarde. Elle l'ignore, avec violence, se demandant qu'est-ce qu'il fait là, ce pauvre type dont personne ne veut, qui appartient au nulle part. Ça se sent qu'il s'en carre du théâtre, toujours en retard, à pester parce qu'il trouve le script foutrement cliché, partisan du moindre effort. Mais le metteur en scène y tient, c'est lui qu'il veut, c'est mystique mais il voit en Aleissandre un diamant encore brut. C'est à n'y rien comprendre qu'on se dit, c'est aussi ce que Aleissandre depuis que sa poupée n'est plus à lui. Pas de rupture, juste un accident et une amnésie sordide, un été qui disparaît sous les roues d'une voiture, un jeune homme poussé dans les ombres, comme si il n'était rien.
bow down — Casté dans le rôle d'un danseur vaillant, sous fond de guerre des gangs, l'ironie l'étrangle dès qu'il passe la porte du théâtre sur la colline. Il répète sur les bords de scène, il sent le précipice devant lui et le regard froid de son ancienne dulcinée derrière lui. Ridicule spectacle et dans les coulisses une histoire avortée par l'amnésie. Plus rien ne va depuis qu'elle l'a oublié. Il pourrait s'en foutre et tout envoyer valser, les planter majeur en l'air et leur dire d'aller se faire foutre avec leur art sectaire mais il sait Ô combien la représentation finale est importante pour elle. Alors il prend sur lui pour ignorer les copains moqueurs et sa flemme. Jusqu'à juillet, apothéose, où il pourra tourner la page, lui dire au revoir quand il saluera la foule courbé comme un pantin et mettre le point final à ce qui n'est déjà plus.
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